Grignoter des viennoiseries bureau …

Salut les Crudivores ! Comment ça va aujourd’hui ?

Hier il m’est arrivé une expérience intéressante que je souhaitais partager avec vous. Les faits se déroulent dans l’open space où je travaille. Le principe de cet open space est que chacun dispose d’un « box » ouvert sur le plateau, ainsi tout les bruits environnants sont perceptible par tous. J’entendais donc les allés et venus de mes collègues, leurs gestes, et parfois même leur posture suivant le grincement de leur fauteuils.

Un comportement suspect

Il est un peu plus de 9h du matin et tout le monde est occupé à exécuter ses tâches. Quand, mon attention se porte sur l’entrée du bureau. C’était mon collègue qui revenait de la boulangerie voisine où il venait de prendre viennoiseries pour lui, je ne l’avais pas vu partir mais je l’entendais pester.

Mon collègue s’est donc assis à sa place, et sans plus attendre s’est mis à déballer et grignoter les viennoiseries qu’il venait d’acheter. Puis quelques minutes plus tard il se relève et file vers la cafetière pour prendre un autre café. Et encore une heure plus tard il sorti du bureau pour aller chercher un paquet de biscuit dans sa voiture pour le manger à son bureau.

L’évidence

J’apprécie mon collègue, c’est un excellent professionnel. Je n’ai pas de doute sur sa capacité à atteindre les objectifs de la semaine, quelque soit le nombre de pauses de qu’il prenne. Cependant, ces agitations n’était pas rares, mais ce jour là j’ai pris conscience d’une chose en discutant avec lui lors de ma pause.

Lors de notre échange, j’ai compris qu’il vivait très mal l’ambiance délétère et le manque d’organisation du bureau. Je comprenais parfaitement son point de vue. Son goût pour le travail bien fait et la précision, ne collait pas avec les méthodes du bureau. Il était plus ancien que moi, et avait vécu beaucoup d’expériences pénibles avec la direction. A présent, je réalisais ce qu’il vivait au quotidien dans le bureau, ce qu’il lui manquait, ce à quoi il aspirait, et ce pourquoi il cherchait tant à combler ces manques de considérations par la nourriture et le café…

Au premier abord, l’acte de se nourrir est un acte banal. Pourtant c’est un geste qui caractérise notre façon d’être dans la société.

En effet, la manière dont on aborde nos repas en dit long sur nous même et sur notre état d’âme. Chacun d’entre nous a déjà connu dans sa vie des hauts et des bas, des moments ou l’on se sent extrêmement bien et des moments où l’on se sent « bof ».

Qui n’a jamais voulu se faire plaisir en mangeant une fondue, une pizza, un burger, ou bien une grosse tartiflette !? Après tout les vendeurs de pizzas ne vendent pas de la nourriture ils vendent du plaisir sous forme de nourriture. Et c’est cela que beaucoup d’entre nous recherchent dans la dite « mal bouffe ».

Plus le vide se fait sentir dans sa vie (pauvreté, solitude, les frustrations, etc.), plus on a le sentiment que notre vie se vide de son sens. Et plus on aura tendance à vouloir se remplir avec des éléments de l’extérieur tels que la bouffe, les drogues, les jeux videos, la violence, la sexualité, les dépenses compulsives, etc. C’est ainsi que nous cherchons le moyen de combler un manque pour ne plus penser à ce qui nous fait souffrir.

L’une des choses qui poussent les gens à mal manger c’est ce besoin de combler un manque, pour atteindre l’apaisement. Apaisement illusoire, mais apaisement quand même. Après avoir manger des aliments bien lourd, bien riche, on ressent tout de suite la baisse d’énergie, l’apaisement illusoire.

C’est pour cela qu’il est important d’identifier ce qu’il ne va pas dans notre vie. Et de ne plus se focaliser dessus, pour se concentrer sur les points positifs de notre vie. Ces points positifs sont les éléments qui vous sortiront de la frustration.

Et vous quelles sont vos plus grandes frustrations ? Comment les combattez-vous ?

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